Faire estimer la valeur de son bien immobilier est une étape cruciale, aussi bien pour une vente que dans le cadre d’une succession. Cependant, certaines erreurs sont souvent commises et faussent l’estimation. Voici les 3 principales erreurs courantes que vous devez éviter à tout prix.
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Ne pas prendre en compte l’environnement du bien
L’environnement dans lequel se situe le bien immobilier a un impact direct sur son estimation immobilière. Pourtant, de nombreux propriétaires ont tendance à négliger cet aspect primordial. En effet, la localisation exacte du bien, au sein même de son quartier, influera sur l’estimation finale.
Un appartement situé à proximité immédiate des commerces, des transports en commun ou de grands axes routiers n’aura pas la même valeur qu’un bien comparable, mais en retrait ou isolé. De même, la situation du quartier, son ambiance et sa sécurité réelle ou perçue affectent grandement l’attractivité du secteur auprès des acheteurs potentiels.
Un bien situé dans une impasse calme et verte, à l’écart du bruit ambiant, n’a clairement pas la même valeur que s’il donnait directement sur un axe très passager. Tous ces paramètres liés au voisinage sont complexes à évaluer pour le propriétaire lambda. C’est là que l’expertise pointue de l’estimateur professionnel est précieuse pour quantifier l’impact de ces nuisances ou atouts selon chaque profil d’acquéreur.
Se fier aux prix du voisinage sans analyse approfondie
De nombreux propriétaires tendent à estimer la valeur de leur bien immobilier uniquement en fonction des dernières transactions survenues dans le voisinage. Or, chaque bien possède des caractéristiques uniques qui influent beaucoup sur son prix.
Un estimateur chevronné comme La Rochelle Estimation sait parfaitement analyser et quantifier l’incidence de multiples critères endogènes au bien : surface habitable, nombre de pièces, étage, exposition, luminosité réelle, vue, espaces extérieurs (balcon, terrasse, jardin), présence d’un ascenseur, etc.
En outre, chaque copropriété est régie par un règlement spécifique abordant de nombreux aspects : charges courantes, frais de gardiennage, projets de travaux exceptionnels, interdictions diverses… Là encore, seule une analyse approfondie de l’estimateur permet d’intégrer toutes ces données financières et pratiques dans l’estimation finale.
Occulter les travaux importants à prévoir
Lorsqu’un propriétaire envisage de vendre son bien, la tentation est grande de dissimuler certains travaux d’ampleur qu’il sait pertinemment devoir être entrepris tôt ou tard. Pourtant, aussi bénins qu’ils puissent paraître aux yeux du propriétaire, des postes comme la réfection de la toiture, le ravalement de façade ou la mise aux normes de toute l’installation électrique peuvent représenter des budgets très significatifs.
Un estimateur averti sera en mesure de détecter ces travaux nécessaires et d’en évaluer les coûts de manière fiable. S’il ne les prend pas en considération dans son estimation, l’acquéreur chiffrera quand même ces travaux après visites et avant même de formuler son offre.
Il est donc préférable d’intégrer ces dépenses nécessaires dans le prix de mise en vente dès le départ, ce qui évitera des négociations pénibles et désamorcera des tensions lors des visites. La transparence est ici la meilleure politique pour obtenir le juste prix et conserver de bonnes relations.